Journal de l'esclave et amoureux de sa Maîtresse.
C'est un temps calme, à l'image de la météo de ce doux printemps, ni trop chaud, ni trop froid. Un temps merveilleux qui nous accueille dans notre nouvelle maison.
Notre vie change. Beaucoup. Avec la maison, le bébé et beaucoup d'autres choses encore... Nous cherchons nos marques, profitant pleinement de ce temps nouveau. Nous prenons notre temps et nous nous laissons tranquilles l'un l'autre. C'est du respect, c'est de la confiance, c'est de l'amour, l'amour de l'autre. Le sexe (à travers le SM principalement) a été l'objet d'une forte tension entre nous, notamment autour de mes manques. Un passage très dur, un de ceux où l'on joue à se "faire mal en se faisant peur".
Puis nous avons retrouvé le calme et l'envie de l'autre. Comme toujours, de la douceur. Nous nous sommes à nouveau re-aimés, bien que nous n'ayons jamais cessé de nous aimer. Le sexe a repris sa place, tout en amour. Sans SM, bien que nous en parlions librement. Notre amour se régénère de lui-même. Nous nous regardons vivre mutuellement, nos peaux se parlent, nos corps se touchent, nous nous embrassons, nous faisons l'amour. Nous retrouvons le socle de ce qui nous lie. L'essentiel.
J'aime faire l'amour ainsi.
Nous savons que le SM demeure une question entre nous, mais nous le laissons tranquille. Après ces temps troubles, nos peaux ont encore beaucoup de choses simples à se dire, des choses qui ne souffrent aucune interférence.
Je me sens bien de faire l'amour ainsi, bien que je conserve mes fantasme. Nous le savons. Je vais parfois sur les sites internet. Trop. Ça m'agace. Perte de temps et d'énergie, peur du vide. D'autant que je n'ai pas envie de faire de SM en ce moment. En tous cas pas vraiment, surtout pas en dehors de nous deux. Cette envie "avec d'autres" est retournée dans la boîte des "fantasmes que je ne veux pas réaliser".
J'ai tant senti que Marie n'en avait pas envie, que j'ai fini par l'intérioriser. Cela me va bien ainsi. C'est une période comme cela. Un entre deux fondamental, au coeur de notre amour. Notre bébé y a toute se place. Nous avions besoin de cela. Lui aussi en quelque sorte. C'est notre vie en devenir, nous l'investissons pleinement. Il nous réunit. Et des questions compliquées comme le SM demeure présentes, mais nous les laissons pas nous persécuter. Nous prenons le temps de réfléchir, chacun en lui. Ça aussi, c'est du respect, de l'amour. Nous le savons. Nous parlerons. Nous trouverons. Nous avons toujours trouvé. Nous le voulons.
Après la crise, Marie m'a reproché de ne pas la laisser dominer totalement et uniquement à sa façon. De la manipuler. De dominer en quelque sorte... Je ne suis pas sûr que Marie soit vraiment domina, mais je suis certain qu'elle déteste plus que tout de se sentir soumise !
Marie s'interroge sur ses désirs véritables de dominer. Les seuls qui devraient compter, en l'occurence. Les siens. Elle s'interroge sur la façon qui lui plaîrait de le faire, mais ne peut trouver ses vraies envies que si je n'interfère pas.
Et moi de prendre peur qu'elle oublie totalement d'y penser si je n'interfère pas du tout. C'est un temps supendu.
Le soir, en m'endormant, il me vient de rêver que Marie trouve. Qu'Elle m'impose Sa domination. Que je La comprenne. Que nous nous trouvions. À Son rythme.
Une affaire de patience. Mais s'agit il d'un rendez vous avec l'avenir ou bien avec l'éternité ?
C'est le genre de question auquel il convient de ne surtout pas répondre. Tout simplement parce qu'on ne peut pas savoir. Des fois, c'est difficile.
Notre vie change. Beaucoup. Avec la maison, le bébé et beaucoup d'autres choses encore... Nous cherchons nos marques, profitant pleinement de ce temps nouveau. Nous prenons notre temps et nous nous laissons tranquilles l'un l'autre. C'est du respect, c'est de la confiance, c'est de l'amour, l'amour de l'autre. Le sexe (à travers le SM principalement) a été l'objet d'une forte tension entre nous, notamment autour de mes manques. Un passage très dur, un de ceux où l'on joue à se "faire mal en se faisant peur".
Puis nous avons retrouvé le calme et l'envie de l'autre. Comme toujours, de la douceur. Nous nous sommes à nouveau re-aimés, bien que nous n'ayons jamais cessé de nous aimer. Le sexe a repris sa place, tout en amour. Sans SM, bien que nous en parlions librement. Notre amour se régénère de lui-même. Nous nous regardons vivre mutuellement, nos peaux se parlent, nos corps se touchent, nous nous embrassons, nous faisons l'amour. Nous retrouvons le socle de ce qui nous lie. L'essentiel.
J'aime faire l'amour ainsi.
Nous savons que le SM demeure une question entre nous, mais nous le laissons tranquille. Après ces temps troubles, nos peaux ont encore beaucoup de choses simples à se dire, des choses qui ne souffrent aucune interférence.
Je me sens bien de faire l'amour ainsi, bien que je conserve mes fantasme. Nous le savons. Je vais parfois sur les sites internet. Trop. Ça m'agace. Perte de temps et d'énergie, peur du vide. D'autant que je n'ai pas envie de faire de SM en ce moment. En tous cas pas vraiment, surtout pas en dehors de nous deux. Cette envie "avec d'autres" est retournée dans la boîte des "fantasmes que je ne veux pas réaliser".
J'ai tant senti que Marie n'en avait pas envie, que j'ai fini par l'intérioriser. Cela me va bien ainsi. C'est une période comme cela. Un entre deux fondamental, au coeur de notre amour. Notre bébé y a toute se place. Nous avions besoin de cela. Lui aussi en quelque sorte. C'est notre vie en devenir, nous l'investissons pleinement. Il nous réunit. Et des questions compliquées comme le SM demeure présentes, mais nous les laissons pas nous persécuter. Nous prenons le temps de réfléchir, chacun en lui. Ça aussi, c'est du respect, de l'amour. Nous le savons. Nous parlerons. Nous trouverons. Nous avons toujours trouvé. Nous le voulons.
Après la crise, Marie m'a reproché de ne pas la laisser dominer totalement et uniquement à sa façon. De la manipuler. De dominer en quelque sorte... Je ne suis pas sûr que Marie soit vraiment domina, mais je suis certain qu'elle déteste plus que tout de se sentir soumise !
Marie s'interroge sur ses désirs véritables de dominer. Les seuls qui devraient compter, en l'occurence. Les siens. Elle s'interroge sur la façon qui lui plaîrait de le faire, mais ne peut trouver ses vraies envies que si je n'interfère pas.
Et moi de prendre peur qu'elle oublie totalement d'y penser si je n'interfère pas du tout. C'est un temps supendu.
Le soir, en m'endormant, il me vient de rêver que Marie trouve. Qu'Elle m'impose Sa domination. Que je La comprenne. Que nous nous trouvions. À Son rythme.
Une affaire de patience. Mais s'agit il d'un rendez vous avec l'avenir ou bien avec l'éternité ?
C'est le genre de question auquel il convient de ne surtout pas répondre. Tout simplement parce qu'on ne peut pas savoir. Des fois, c'est difficile.
Mar 1 mai 2007
2 commentaires
Bonjour,
Félicitations pour vos textes et l'ensemble du blog! Il respire l'authenticité et le vrai... On se retrouve bien dans vos écrits, sur la complexité d'une veritable vie à deux, pimentée de jeux BDSM. Longue vie à votre blog, à vos jeux et votre duo secret!
D!
D! de Diablotinne - le 09/05/2007 à 15h18
Pour vous Marie,
Je suis un H domi et parfois polyvalent.J 'aime lire les textes de votre site. Je comprend votre désir de continuer le dressage de votre soumis de mari. Cela d'autant plus qu'il est conscient de votre amour en couple, mais n'est pas convaincu de votre don de dominatrice. Je vous sens profondemment dominatrice et devine que vous aimeriez qu'il manifeste un comportement parfois gynarchique à votre égard... Je vous souhaite une belle grossesse sans fatigue et une renaissance plus sévère que jamais. Il a en effet besoin de comprendre sa condition et que ses doutes soient dissipés à ce sujet.