Journal de l'esclave et amoureux de sa Maîtresse.

C'est quoi l'essentiel ?
Réaliser tous mes fantasmes ou me consacrer toujours mieux à la seule et unique satisfaction de mon Amoureuse ?

À nouveau, la réponse est dans la question. C'est la satisfaction de Marie qui me comble le plus, en tous points de vue. Cela relève de ses fantasmes et non des miens. À Elle seule de déterminer comment mes fantasmes peuvent rencontrer (ou pas) les Siens.

J'ai un fantasme qui prend le dessus sur tous les autres : me soumettre à Marie et m'épanouir dans cette appartenance sexuelle. Ce n'est pas un fantasme, mais une réalité au demeurant, car Marie est bien réelle, la cage aussi.
En définitive, c'est un fantasme très simple à réaliser, car la seule expression du sentiment amoureux fait naître mon plaisir à travers le plaisir de la femme que j'aime. La cage se pose avant tout comme un tatouage intime qui entretient mon état d'abandon, ainsi que le bonheur de sentir cet état comblé. C'est un tatouage actif, qui impose ses propres contraintes tout en participant au plaisir de mon Amoureuse.

Que signifierait la réalisation de mes fantasmes avec d'autres partenaires dominant(e)s, si ce n'était pour le plaisir de Marie ? C'est en devenant le sien, que mon plaisir devient le mien. Mon amour est Elle. Et c'est ainsi que s'épanouit ma sexualité.

Ce que je cherche depuis toujours, je l'ai déjà dans ma vie, depuis 8 ans, sans en prendre toute la mesure. Mes fantasmes, Marie les connaît mieux que je ne connais les siens. Si Elle veut jouer avec moi pour son plaisir, Elle peut le faire comme Elle l'entend, quand Elle l'entend. Elle a les clés de mon être.

Ce qu'Elle me donne est immense. Elle me le donne déjà depuis 8 ans, par son amour et en portant les clés de mon être.

Certaines frustrations peuvent générer du plaisir, d'autres de la déception. Mais je ne peux que me tourner vers moi-même et en moi-même, pour me construire en cela, quelque part comblé entre plaisir et déception. C'est la voie de mon désir d'abandon. Et ce désir, c'est pour Marie que je l'éprouve.

J'ai su dès le premier jour, il y a 8 ans, qu'une femme comme Marie ne pouvait être aimée que profondément. Non pas admirée, idôlatrée ou vénérée, mais aimée profondément. Elle est une femme intense C'est ce que j'aime. Et voilà pourquoi tous mes désirs convergent vers Elle depuis ce jour.
Lun 21 mai 2007 Aucun commentaire