Journal de l'esclave et amoureux de sa Maîtresse.

Après un si long silence, me voilà de retour à la demande de Marie...

Notre bébé, la vie, les soucis, etc... Bref, notre vie SM était suspendue (et notre libido aussi, parfois). Le temps de se retrouver... De retrouver notre relation. Une vie de couple qui continue de se chercher, avec des difficultés que nous apprenons à dépasser ensemble. Mais ce qui demeure constant, dans toutes ces variations, c'est l'amour que nous nous portons. Un amour pour Marie qui ne m'a jamais quitté, même durant nos pires disputes. L'amour, tout simplement.

D'ailleurs, parlant d'amour, ce matin, nous avons fait l'amour deux fois de suite. Ce qui n'était pas arrivé depuis quelques temps.
Pour ma part, j'avais un peu renoncé au SM, tant Marie souhaitait une sexualité plus virile. Se faire baiser, défoncer et encore bourrer. À fond et profond, tel était Son désir. J'aime beaucoup cela, mais c'est peu compatible avec la soumission... Même si je ne bourre qu'à la demande exprès de Marie...

Ce matin, après L'avoir baisée par deux fois et bien à fond, Marie m'a demandé de renouer avec la cage. Voilà un certain temps qu'on l'avait oubliée celle-là et sincèrement, je pensais que je ne la remettrais jamais plus : "Je voudrais que tu mettes la cage après qu'on ait baisé. Tu pars quand ? Ce soir ? Très bien, comme ça tu penseras plus à Moi...
— Vraiment ?
— Oui, Je le veux. Surtout que tu vas être souvent absent ce mois-ci, n'est-ce pas ? Comme ça Je pourrai mieux contrôler. Je te libèrerai quand Je voudrai disposer de ta queue. Sinon, tu resteras en cage. Et Je veux un article sur le blog dès aujourd'hui.
— Bien mon Amour. Je n'ai pas voix au chapître, c'est Toi qui décide de toutes façons.
— Oui.
— Quelle cage : la CB3OOO ? Avec ou sans piquants ? Ou bien la CB6000 ?
— Tu mettras la CB6000, comme ça on jouera avec la nouvelle. Allez, Je vais être sympa. Tu ne la mettras qu'au moment de partir cet après midi, comme ça tu peux encore rester un peu libre.
— Merci mon Amour."

Et me voilà à nouveau dans le quotidien d'un encagé. Je remercie Marie de m'imposer la CB6000 plutôt que la 3000, car elle est beaucoup plus confortable et ne peut pas prendre de piquants. Que ma Maîtresse est généreuse... sourire.

J'écris ces quelques mots, alors que je m'apprête à enfiler la cage. En 5 mois, j'ai un peu oublié ce que c'est et j'ai pris l'habitude de me toucher à volonté. J'appréhende ce retour en cage, dont je ne suis pas certain que je le désirais vraiment.
Ces temps-ci, je doutais un peu de mes désirs de soumission. Marie l'a bien compris, en précisant : "Puisque que tu te demandes si tu te sens toujours soumis, au moins, avec la cage on sera vite fixés. Déjà qu'on a renoué avec les massages ce week-end, à présent essayons la cage, Ma petite salope ! Hein, tu seras Ma salope quand Je le souhaiterais !"

On sera sans doute rapidement fixés sur mes désirs de soumission, car je me sens d'ores et déjà très excité. Comment résister à Marie quand Elle m'appelle Sa petite salope, qu'Elle m'ordonne de La masser longuement et m'impose le port de la cage. Je pensais ces désirs dépassés, mais l'érection de ma queue me trahissent totalement.

Dès demain matin, je recommencerai à photographier mon sexe en cage pour envoyer la preuve de ma docilité à Marie. Tous les jours une autre photo lorsque je suis absent, ce qui demande une certaine imagination pour ne pas être répétitif... (d'ailleurs, il y en a quelques unes de jolies que je pourrais afficher ici, ainsi que quelques jolies photos du corps sublime de Marie).

J'écris ces quelques lignes, mes dernières en liberté, d'une seule main, car je profite une ultime fois de pouvoir me de toucher, sans savoir quand je pourrai à nouveau me caresser librement... J'appréhende et ça m'excite.

Oh Marie mon Amour, je m'abandonne bien volontiers à Tes désirs et Tes plaisirs. Tout à toi.
Lun 3 mar 2008 3 commentaires
Mon cher nico,

"Se faire baiser, défoncer et encore bourrer. À fond et profond, tel était Son désir. J'aime beaucoup cela, mais c'est peu compatible avec la soumission... Même si je ne bourre qu'à la demande exprès de Marie..."

Je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi : Tu dois donner à ta Maîtresse le plaisir qu'Elle désire de la façon dont Elle le souhaite. Pour autant, Elle n'a nul intérêt à te laisser jouir à l'issue de ces ébats. Tu ne deviendrais alors que l'outil de Sa seule jouissance...
Et Elle garderait ainsi une salope perverse, soumise, attentive et totalement dédiée à Son confort.
Pour peu qu'Elle daigne te traire de temps  à autre et surtout préalablement à ces moments où Elle te permet de la pénétrer, Elle aurait alors un étalon soumis et infatigable.

Amitiés

Alexandre
Alexandre - le 06/03/2008 à 15h38
Cher Alexandre,

Je crois que vous avez raison... Une nouvelle fois, j'ai été un soumis insoumis dans mes propos...

À Marie de disposer de mon sexe à Sa guise. Ses plaisirs, quels qu'ils soient, seront mes bonheurs.

Merci de votre perspicacité.

nico
nico - le 06/03/2008 à 15h49

Très beau votre texte !

karine - le 04/06/2014 à 08h55