Jeudi 13 novembre
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10:03
Nous nous installons dans de saines et agréables
habitudes...
Tous les matins, avant qu'Elle ne m'ordonne d'aller préparer le petit déjeuner,
Marie m'invite à la réveiller en douceur par de tendres baisers qui partent de Sa nuque et descendent le long de son dos, pour que ma langue vienne se faufiler ensuite entre Ses fesses. Je
commence ainsi ma journée en honorant le cul de ma Maîtresse par ma tendresse... Certains matins, portée par mes baisers et par Ses envies, Marie relève Sa croupe et offre Son sexe à ma bouche.
Après qu'Elle ait pris Son plaisir, je viens me blottir entre Ses bras. Un moment de bonheur.
Ce matin, Marie m'a expliqué pourquoi Elle préférait que je garde la cage de
chasteté la nuit : si je ne porte pas la cage, Elle sent mon sexe dur entre Ses cuisses qui bien souvent, quand j'embrasse Sa nuque, vient se coller à l'entrée de Son sexe... La tentation est
grande pour moi d'essayer de venir en Elle, tout autant qu'elle est grande pour Marie de me laisser venir. Elle adore que je la réveille en lui faisant l'amour... Avec la cage, Marie est assurée
que je ne frapperai pas à la porte de Son sexe et que, par conséquent, Elle ne sera pas confrontée à un choix cornélien. Quand Elle veut vraiment jouer avec mon sexe, Elle ouvre la cage. Cela met
une certaine distance qui permet à ma Maîtresse de décider de tout et surtout de Ses plaisirs ! Un moyen de contrôle de mes désirs et des Siens.
Depuis quelques semaines, je n'ai plus jouit librement, ni pu me donner de
plaisirs solitaires. Marie contrôle tout. Elle m'a parfois autorisé à éjaculer, en Elle ou sur Son corps, mais toujours de façon très rapide, alors que j'étais très excité et frustré depuis
plusieurs jours... Souvent, ce sont quelques gouttes de sperme qui échappent à ma tentative de retenue. Elles s'écoulent sans jouissance. Parfois, je jouis un peu, mais je suis bien loin de
l'orgasme.
J'aime à penser que la retenue de mes propres orgasmes se transforme en des
orgasmes plus forts pour ma Maîtresse. Mais ce ne sont que des prétentions de soumis... Je me dis cela pour m'exciter dans mon coin, le sexe gonflé contre les parois de la cage, le soir en
m'endormant. Je ne sais pas si ma frustration augmente Son plaisir ou si Elle lui est indifférente. Seul dans ma cage, je tournerai cette question pendant des jours, sans jouir ni avoir de
réponse. Et Marie de savoir que jour et nuit, je pense à Elle, immergé dans le désir sans répit de Son corps.
Cette semaine, Marie m'a autorisé deux éjaculations. Une fois en Elle, une fois
sur son ventre. Je devais être très excité, car la quantité de sperme était impressionnante. Je suis d'autant mieux placé pour le savoir que Marie m'a ordonné de lécher tout mon sperme, tant dans
Son sexe que sur Son ventre. J'en ai vraiment avalé beaucoup, laissant un goût âcre dans ma gorge qui venait se mêler au parfum du sexe et du cul de mon Amoureuse qui innondait mon visage.
Serait-ce une nouvelle règle qu'Elle voudrait instaurer : me faire reprendre tout mon sperme dans ma bouche après chaque éjaculation ? Je ne le sais pas, mais je ne tarderai pas à le savoir.
Quoique Marie n'aime pas s'imposer un cadre rigide avec des règles contraignantes. Elle vit dans l'instant. Ce qui me laisse de l'espoir et de l'incertitude. Bref, une certaine instabilité
constante qui me met à sa merci, car je ne sais jamais d'avance sur quel pied danser. Je me dois de demeurer disponible à tout instant, sans pour autant pouvoir suciter de rencontres sexuelles
trop directement. Mes initiatives sont dépendantes de Ses désirs. Je suis en état d'amour permament, de désir constant et je le garde pour moi. Marie sait que je suis ainsi, Elle prend ce qu'Elle
veut, quand Elle veut, comme Elle veut.
Une chose me travaille néanmoins. Marie a renoncé à cacher la clé de la cage
(tout autant qu'Elle ne vérifie jamais que la clé de sécurité est bien dans son enveloppe toujours cachetée). Je sais où elle se trouve. Je pourrais à tout moment m'en emparer pour me soulager.
Elle sait bien que je ne le ferai pas, puisque quand Elle m'ordonne de ne pas me caresser pendant plusieurs jours alors que je n'ai pas la cage, je lui obéis. Mais dans ce contexte, avec la clé
si accessible, pourquoi porter cette cage contraignante ? J'ai essayé d'en parler avec Marie, mais je n'ai pas eu de réponse.
Privilège de Maîtresse que de choisir de répondre ou pas à mes questions et
surtout de ne pas se laisser influencer par les questions suggestives de Son soumis. Bien sûr, une part de moi préfèrerait qu'Elle cache cette clé. Je vois une sorte de désinvolture que de la
laisser à ma portée. Mais Marie est claire, Elle ne se laissera pas influencer par mes attentes. Désinvolte ou pas avec cette clé, Elle ne cèdera pas mes suggestions, uniquement à Ses envies du
moment. Si Elle n'a pas envie de s'embêter à cacher la clé, Elle ne le fera pas. À moi d'accepter Sa façon de voir, un point c'est tout, même si ça ne correspond aux codes et coutûmes du BDSM.
Ces codes et coutûmes, c'est mon problème, pas celui de Marie. Elle n'a aucune envie d'être contrainte à les suivre au delà de Ses désirs.
Je m'y soumets, même quand je suis nez à nez avec cette clé, posée sur l'étagère
de notre chambre. Parfois la clé me regarde dans les yeux et me dit : "Qu'est ce que tu fous dans cette cage ? Viens, prends moi et ouvre ! Ou bien dis à Marie de me cacher ! Parce que là, je me
demande ce que je fais comme une idiote sur l'étagère à ta portée." Et je réponds à la clé : "C'est le désir de Marie qu'il en soit ainsi. Je la suivrai dans tout ce qu'Elle voudra et laisse moi
tranquille à présent. J'ai du travail... Et je dois encore trouver un couple ou une femme dominante pour prolonger la domination de Marie sur ma personne." Voilà tout.
Marie, je t'aime.
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