Lundi 3 novembre
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12:54
Ce matin, Marie m'a demandé de la lécher, puis de raser Son sexe.
Je me réjouissais de la lécher encore, quand Elle m'a ordonné de remettre la cage puis d'embrasser Ses seins, pendant qu'Elle se faisait jouir à nouveau. Et moi qui bandais dans le petit espace de
plastique, quelque peu étroit pour que mon sexe s'exprime pleinement. Voilà deux jours que je n'étais pas donné de plaisir, afin de me réserver entièrement à Marie... N'aurais je pas mieux fait de
me caresser plus souvent, car je me suis retrouvé encagé le sexe plein ? Et avec la cage, je n'ai qu'une seule certitude : je sais quand je la mets, mais je ne sais pas quand elle me sera retirée,
ni pour quoi faire, ni pour combien de temps...
Quoique, ces derniers temps, le port de la cage ou les interdictions de jouissance n'ont jamais été bien longs. Mais on ne sait jamais, car Marie décide sans préméditation. Tout peut arriver.
Après que je l'ai couverte de baisers, Marie m'a ordonné de venir présenter notre projet ici. Donc je m'exécute.
VOICI NOTRE PROJET :
Ne sachant plus toujours où Elle en est dans Ses réels désirs SM, Marie a de nouveau décidé de me prêter à un couple dont la femme (ou les deux) serait dominatrice. C'est un projet qui nous anime
régulièrement, mais que nous n'avons jamais vraiment abouti, car nous n'étions pas au clair sur les règles du jeu. Désormais, il semble que nous soyons au clair et fermement résolu à concrétiser ce
projet.
Pour cela, j'ai créé un profil sur deux sites de rencontres. Le nom du profil est SERVITUDES.
Les sites sont : http://www.sensationsm.com/ et http://www.chat-bdsm.fr/.
Dans ce profil, je me propose d'être prêté à un couple pour toutes formes de servitudes sexuelles ou domestiques, afin d'être utilisé véritablement comme un esclave, à dresser et façonner selon les
désirs des personnes qui m'utiliseront. Les notions d'esclavage et de dressage sont centrales. Je n'attends aucun autre plaisir pour moi même que celui de me soumettre à leurs désirs,
plaisirs, envies, fantaisies et caprices.
Marie impose quelques règles du jeu :
- Je leur serai livré le sexe solidement verrouillé dans sa cage. Du moins les premières fois. Ensuite, il y aura possibilité d'arrangement entre Maîtresses, si entente.
- C'est moi qui cherche le couple. Quand j'ai trouvé et qu'une rencontre semble réellement possible et bien engagée, j'en parle à Marie et Elle décide si j'y vais ou pas.
- La Maîtresse de l'autre couple pourra avoir un entretien téléphonique avec Marie, pour s'assurer de l'authenticité de mes propos et achever de s'entendre sur les règles du jeu.
- Les rencontres pourront être épisodiques ou régulières...
- Ce couple peut être n'importe où, pas nécéssairement à Paris. En effet, je me déplace souvent et facilement un peu partout.
- Ils auront le droit de me punir à leur guise, mais sont priés, du moins au début, par respect pour Marie, de ne pas laisser de marques trop fortes sur mon corps.
- Marie sera totalement absente de ces rencontres. Du moins au début et assurément aussi longtemps qu'Elle n'en aura pas témoigné le désir.
- La femme du couple qui me dominera pourra également me livrer à un homme que je devrai satisfaire sexuellement...
- Les rencontres, en fonction de ce qui aura été établi auparavant, pourront durer entre quelques heures et deux jours maximum. (souvent mais pas trop longtemps ou pas souvent mais plus
longtemps).
- Pas de sang, ni scato, ni zoo, ni violences.
- Un couple très dominant, mais subtil, élégant, raffiné ou joueur.
Voilà pour les règles du jeu...
Je suis à prendre, les candidatures sont ouvertes.
Je voudrais remercier Marie, ma Maîtresse, pour Sa très grande générosité à mon égard. Je saurai lui en être reconnaissant par mille douceurs. Quoiqu'Elle n'ai pas besoin de ma reconnaissance pour
exiger mille douceurs.
Par Marie et Nico
-
Publié dans : amoureux-soumis-a-marie
3
Dimanche 9 mars
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09
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/Mars
19:13
Ceci est un appel à suggestions, propositions et conseils...
Marie souhaite désormais que je puisse lui faire l'amour autant qu'Elle le souhaiterait et aussi longuement qu'Elle le souhaiterait, mais sans pour autant que je ne jouisse (sauf demande exprès de Sa part).
Et je dois avouer qu'après quelques jours de cage et d'autres tourments, il m'est fort difficile de contrôler mes éjaculations. Dans les périodes où je suis soumis et encagé, j'ai tendance à jouir trop vite au goût du Marie, lorsqu'Elle me libère de la cage pour me faire venir en Elle...
Marie rêverait de laisser mon sexe en cage, de ne le libérer que pour une pénétration lorsque cela lui ferait envie et qu'Elle remettrait en cage aussi tôt, sans pour autant que j'ai jouit.
Donc nous cherchons des suggestions, afin que je parvienne à un contrôle parfait et permanent de mes éjaculations. Autrement dit, uniquement sur ordre de Marie et même si je suis extrêmement excité !
Ces suggestions peuvent prendre la forme de méthode de dressage accomplie par Marie sur ma personne ou d'exercices que je pourrais accomplir seul pour prendre un meilleur contrôle de mes éjaculations ou encore toute autre choses qui vous passeraient à l'esprit et qui me permettrait de progresser dans la direction souhaitée par Marie.
(Je précise que Marie lit tous les articles et commentaires de ce blog, bien qu'Elle n'y écrive rien Elle-même pour l'instant. Un jour peut être... J'en rêve tant ! Mais Marie ne semble pas disposée à écrire le moindre article ou commentaire ici...)
À bientôt,
de lire vos suggestions, réflexions, idées...
Par Nico
-
Publié dans : amoureux-soumis-a-marie
5
Mardi 11 septembre
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11
/09
/Sep
10:29
Marie mon Amour,
C'est la rentrée. Nous nous remettons d'un été très intense. Nous avons eu un décès très proche dans notre famille, beaucoup de pressions professionnelles, et notre petit est né.
Des moments tristes, des moments beaux, des moments émouvants, des moments éprouvants qui nous ont mis à rude épreuve.
Nous n'avons pas toujours su nous comprendre, ni bien nous parler, ni gérer nos émotions... Nous nous sommes cherchés, pas toujours trouvés, parfois blessés. Ça fait partie de l'amour, de l'histoire d'un couple et d'une famille. Chaque difficulté nous renforce, si nous nous donnons les moyens de la surmonter. Et pour la surmonter, il n'y a que l'amour, la bienveillance, la tendresse, l'écoute et l'engagement.
Je te demande pardon si j'ai pu te blesser parfois, si j'ai tardé à trouver ma place, si je n'ai pas toujours su te suivre dans ton instinct judicieux. Et ce n'est pas le pardon que demande un soumis à sa Maîtresse, qui sollicite une punition. C'est le pardon que demande un homme à la femme qu'il aime. Les punitions, c'est pour le plaisir, mais là, nous parlons d'amour.
Marie, je t'aime. Tu es une femme sublime, une maman magnifique. Notre petit a beaucoup de chance de t'avoir et moi aussi.
Nous réinventons notre vie autour de ce petit garçon si mignon, si sympa, si petit.
Notre intimité est un peu mise entre parenthèses pour un temps. Mais je sais que nous trouverons de nouveaux repères...
Comme convenu, pour des raisons qui nous regardent, je change de pseudo. Dorénavant, mon nom de soumis sera NICO.
Je t'aime, ma si belle amoureuse.
Par Nico
-
Publié dans : amoureux-soumis-a-marie
1
Mercredi 16 mai
3
16
/05
/Mai
17:22
Par Marie et Simon
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Publié dans : amoureux-soumis-a-marie
0
Vendredi 11 mai
5
11
/05
/Mai
20:18
Voici un souvenir.
Cela se passe en octobre dernier...
Nous avons le week-end entier pour nous deux. Pas d'enfant, pas de contraites, pas de rendez vous. Bref, un boulevard de plaisirs et d'amour se présente à nous. J'en salive d'avance, Marie aussi, mais un peu moins, comme à Son habitude...
Il faut dire que je suis mis à rude épreuve depuis 2 semaines. Je porte la cage sans interruption et la libido de Marie est très basse. Donc je demeure très "seul" dans ma cage, car Elle ne me domine aucunement et n'attend pas de service sexuel de ma part depuis ces deux dernières semaines. "On va se rattrapper ce week-end, me dit-Elle. Tu vas en baver !" Et je n'en suis que plus excité...
Vendredi soir, Marie souhaite que nous sortions dîner. Je sens bien que sa libido n'est pas encore vraiment en position week-end. Alors nous dînons en amoureux, mais sans allusion SM. Quoique... Il me semble que je n'ai pas pû m'empècher de faire quelques allusions sur la question.
Après le dîner, nous rentrons à pieds, enlassés... Nous nous couchons, mais Marie me fait clairement comprendre que la fête n'est pas pour ce soir. Elle m'impose de m'endormir dans ma cage sans rien attendre... Je m'endors un peu difficilement, en bandant sérieusement.
Samedi matin, au réveil, je me tourne vers Marie et couvre Son corps de baisers, en m'attardant longuement sur ses fesses. Mais lorsque ma langue commence à devenir trop insidieuse, Marie me fait comprendre qu'Elle a davantage envie d'un petit déjeuner que d'une langue dans son intimité. Droit dans ma cage, je me lève et m'exécute. Sourire, c'est toujours plus facile pour moi de faire le petit déjeuner quand je le prends comme un jeu SM.
Ensuite, nous nous douchons. Marie me demande de raser son sexe (tâche qui m'incombe toujours). Je me dis que je pourrai l'embrasser après... Ceci fait, Marie me retire la cage et m'ordonne de raser mon sexe. Tâche d'autant plus aisée qu'il est droit et dur comme de l'acier.
Puis, je rejoins Marie dans notre chambre. Elle vient de se masturber. La fête a commencé sans moi... Je m'apprête à venir contre Elle, mais Marie me fait comprendre que c'est fini pour le moment. Nous nous habillons et sortons nous ballader. Je suis toujours en attente du grand moment Sm qu'Elle m'a promis. Elle y fait allusion parfois, en me rappelant que ce soir, Elle s'occupera sérieusement de moi et moi d'Elle. Elle comprend ma frustration et fera en sorte que la soirée soit intense. Je suis fou et impatient. Ça m'excite !
Nous rentrons vers 17h00. Je me prépare à en" baver", lorsque Marie reçoit le coup de téléphone de Sophie, une vieille amie. Sophie est de passage à Paris pour la soirée. Elle est malheureuse, car elle vient de rompre avec son fiancé. J'entends que Marie se propose de la rejoindre et de passer la soirée avec elle pour lui remonter le moral.
En raccrochant, Marie lit la déception dans mes yeux. Notre fête (ou du moins ma "fête") est encore repoussée. J'y vois une fuite. Ça en est une probablement et je me reprends à douter à nouveau des désirs SM de Marie. De son désir, tout simplement.
Elle me regarde fixement et devine d'emblée le fil de mes pensées. Son visage s'illumine d'un coup et je devine la manigance : "Dis moi Simon... Ça te dirait de passer la soirée attaché nu sur le lit pendant que je vais dîner avec ma copine ?"
Bien joué. Je suis fait, Elle gagne. Que puis je répondre d'autre que "oui" sans perdre la face ?
"Moui, ouais ou oui, me redemande-t-elle
- Oui mon Amour.
- Tant mieux, parce que c'est ce que je vais faire si ça te fait plaisir. Ça te plaît ?
- Oui mon Amour, ça me fait plaisir !" Mais au fond de moi, je regrette que Nadine ait téléphoné. Je regrette d'avoir dit oui... J'aurais tant préféré 100 coups de cravache ou tant d'autres choses tous les deux... Mais c'est Marie qui domine et je ne peux qu'accéder favorablement à toutes Ses demandes. Elle n'en a pas souvent, alors quand Elle en a, je m'incline. Je tente de lui suggérer que d'ici là nous pourrions nous retrouver tous les deux dans notre chambre, mais Marie me fait rapidement comprendre que c'est hors de propos.
Vers 20h00 Marie m'annonce que c'est bientôt l'heure de partir. Elle me redemande si je souhaite vraiment être attaché nu pendant 3h00. Je ne peux que répondre par l'affirmative. Quelle humiliation, j'en viens presque à La supllier de m'attacher et de me frustrer alors que quelques heures plus tôt, Elle me faisait des promesses fort appétissantes que ne seront pas réalisées.
J'obéis et me mets nu. Marie prend les chaînes et m'attache en croix, sur notre lit. Ceci fait, Elle joue un peu avec mon sexe qui n'avait pas besoin de grand chose pour être dur. "De quoi te plains tu ? T'as vu comme tu bandes ? T'as l'air très excité... Tu dois aimer. C'est pas ce qui était prévu, mais je vois que ça te plaît, dit Elle avec un sourire très malicieux. Je trouve que l'imprévu, c'est toujours plus excitant !"
Puis Elle vient m'embrasser longuement sur la bouche et dépose près de moi mon téléphone : "Je te téléphonerai de temps en temps si j'y pense. Tu pourras pas décrocher, c'est juste pour te narguer..." Elle sourit puis caresse mon sexe dur. "Mais c'est que ça a l'air de te plaire. Moi ça m'excite franchement. Si tu bandes toujours quand je rentre, je viendrai m'empaller sur cette queue toute dure. Bonne soirée mon amour."
Et me voilà seul, attaché, nu, en croix sur le lit, sans pouvoir bouger. J'en viens rapidement à prier qu'il n'y aura pas d'incendie, ni de cambrioleur. Je guette le téléphone, mais il ne sonne pas et ne sonnera pas. Marie m'a oublié. Elle vit sa vie et moi j'ai tout le temps devant moi pour méditer sur ma condition de soumis et sur la nature de ces étranges fantasmes qui me submergent souvent.
J'en viens à rêver, humiliation plus grande encore, que Marie invite son amie à prendre un dernier verre à la maison. C'est une amie pas du tout SM... Marie me cache ou montre, je ne sais.
Mais je sais bien que ça ne se produira pas, car Marie est extrêmement discrète sur sa vie privée et notre vie sexuelle ne concerne pas nos ami(e)s. Nous partageons ces deux convictions.
Au bout d'une heure, un irrésistible envie de pisser me prend. Je n'avais pas pensé à cela avant de me faire attacher. Cette envie tourne à l'obsession très rapidement, surtout que j'avais beaucoup bu avant son départ
Une heure plus tard, cette envie devient un tourment infernal. Je me rends à l'évidence, je ne tiendrai pas une heure de plus et je sais bien que le retour de Marie sera encore long à venir. Toujours pas de coup de fil de sa part pour me narguer. Elle m'a vraiment oublié et vit sa vie pendant que ma vessie exerce une pression de plus en plus en violente. J'essaie de me réfugier dans mes fantasmes...
Vers 22h30, je ne tiens plus et dans un grand gémissement, je me lâche. Je me vide entièrement dans le lit. Ça fait du bien, mais ça dure très longtemps. Soulagé, je me rends compte que je baigne dans une vraie flaque. L'allaise a joué son rôle et n'a rien absorbé (tant mieux pour le matelas)...
Je me sens honteux à attendre le retour de mon Amoureuse. Je ne bande plus. Et j'en viens à reconsidérer mon fontasme du dernier verre avec l'amie de Marie...
Vers 23h30, le téléphone sonne. Le nom de Marie s'affiche sur l'écran. J'en conclue qu'Elle a probablement fini son dîner et s'apprête à rentrer. À moins qu'Elle n'ait d'autres plans... Je ne peux pas me faire d'idée sur la question. Je ne peux que soumettre mes pensées à cette attente incertaine, à la merci de mon Amoureuse.
Elle arrive 20 minutes plus tard, éclate de rire : "J'adore... Ça c'est vraiment humiliant ! Moi qui voulais m'empaller sur ton sexe en rentrant, je crois que ce sera pour une autre fois. Tant pis pour toi, si ça t'as même pas pu te retenir..." Elle me libère en riant. Je vais me doucher, puis je change les draps. Marie continue de rire et m'annonce qu'Elle a trouvé tout cela très excitant et que la prochaine fois qu'Elle ira dîner avec une amie, Elle me fera boire encore plus avant de m'attacher.
Marie m'a répété à plusieurs reprises durant les jours suivants combien cela l'avait excité, mais que la prochaine fois Elle mettrait un sac plastique sous moi pour épargner les draps. Toutefois, nous n'avons plus jamais refait cela depuis et pourtant, ce n'est pas les amies de Marie qui manquent.
J'ai été surpris que ça l'ait excitée à ce point, sans vraiment comprendre pourquoi... Je me demande quelle dominatrice est-Elle (je crois qu'Elle se le demande aussi) ?
L'expression de son plaisir sur moi ainsi que de sa malice me donne beaucoup de plaisir. Je n'ai jamais eu le fantasme de me retrouver attaché dans le lit pendant plusieurs heures, contraint d'uriner ainsi... Mon plaisir est venu de celui de Marie, quand Elle m'a découvert à son retour, bien que j'ai parfois du mal à comprendre ce qui lui a plû...
Cela me fait penser aux coups de cravache, quand Elle m'en donne, ce qui est assez rare... Je me souviens d'un après midi magnifique où j'embrassais son sexe. À chacun de ses orgasmes, j'avais droit à 100 coups en guise de récompense. Après chaque jouissance, Elle me faisait mettre à 4 pattes, la tête contre Ses pieds et m'administrait ma récompense. Elle a jouit 3 fois... Ces coups de cravaches étaient particulièrement vigoureux et les marques sur mes fesses l'ont prouvé. Et pourtant, la douleur a été rapidement évacuée, pour sombrer dans un plaisir très intense. Un état d'abandon très profond et complet. Je recevais en moi Son plaisir à frapper, par la morsure caressante de la cravache.
D'autres fois, d'autres jours, quand Elle m'a cravaché, je n'ai pas aussi bien sombré dans le plaisir. Cela m'a fait mal avant tout. Mon plaisir était plus cérébral que physique. Je résistais à la douleur pour ne pas perdre la face, ni interrompre le jeu. Mais il manquait quelque chose : le plaisir de Marie à me cravacher. Elle frappait sans ressenti. Les coups étaient moins forts, certes, mais moins caressants, moins progressifs. Elle me punissait pour mon plaisir et non pas pour le sien, ce qui changeait profondément la nature du "contrat domina-soumis" et donc l'esprit de la situation.
Marie est joueuse et joyeuse. Elle aime dominer. Mais Elle n'est absolument pas sadique et ne pourra jamais l'être. Cela va à l'encontre de Sa nature profonde. Et c'est là un de mes paradoxes de soumis, car je ne l'aimerais pas tant si Elle était vraiment sadique. Peut-on dominer vraiment sans sadisme ? Je crois que oui, mais Marie me dit parfois : "Faire mal à quelqu'un ou humilier quelqu'un, c'est contraire mon éthique." sourire. Je respecte et je partage Son éthique, mais quand Elle me fait mal avec plaisir, Elle me fait vraiment beaucoup de bien ! Et d'autant plus de bien, que dans ces moments là, j'ai le bonheur de" la voir si radieuse, majestueuse, souveraine, épanouie... Magnifique !
C'est étrange d'aimer qu'Elle m'en fasse "baver". Ou plutôt d'aimer qu'Elle aime m'en faire "baver". J'en tire aussi la satisfaction d'une certaine capacité virile à endurer pour exalter la beauté de mon Amoureuse. Une fenêtre sur le merveilleux...
C'est à se demander si les soumis ne sont pas masos de la même façon que les sportifs ! Se faire mal, pour se dépasser, tant au niveau physique que cérébral. Je crois que les hommes passent par une forme de masochisme pour affirmer leur virilité. Sourire...
Par Marie et Simon
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0
Mercredi 9 mai
3
09
/05
/Mai
19:28
Marie, mon Amour.
Ton ventre s'arrondit avec merveille. Ton corps s'épanouit et fait mon bonheur. Notre petit gigotte dans sa bulle...
Mais la vie s'acharne sur nous et nous joue de nombreux très mauvais tours. C'est une période comme cela, on tend le dos et on attend que ça passe. Beaucoup de tensions dans nos vies respectives qui créent de la distance... Ou plutôt, une certaine difficulté à s'adonner à la légèreté.
Le SM demeure fort loin pour toi. Mais mes yeux en sont remplis.
Je demeure entre l'avenir et l'éternité. Et dans ce nulle part de mes désirs, je me rends à toi dans mes rêves éveillés. La seule domination qui s'impose à moi est celle que j'ignore encore : autrement dit, la tienne, à ta façon. Fais moi taire et apprends-moi...
Par Simon
-
Publié dans : amoureux-soumis-a-marie
0
Vendredi 13 avril
5
13
/04
/Avr
16:46
Marie mon Amour,
Le 31 mars tu as cassé le cadenas. Depuis mon sexe demeure en liberté, bien que sous contrôle. Je me sens un peu nu et vulnérable sans la cage mais aussi soulagé de ne plus être mordu si durement par les points d'intrigues. Je n'en ai pas perdu pour autant l'habitude de pisser assis la plupart du temps. En ta présence en tous cas, j'ai fini par me sentir ridicule et inapproprié quand je pisse debout. Étrange, comme les habitudes se prennent. Vous avez dit dressage ?
Comme toujours quand tu me libères, je me sens à la fois soulagé de toucher mon sexe et déçu de ne pas avoir été encagé plus longuement. Ce sont de vraies contradictions de soumis, avec lesquelles je me débats tout seul. Après tout, ce n'est pas ton problème, mais à moi d'en faire mon affaire. Ta préoccupation étant seulement de savoir comment tu me préfères, avec ou sans cage, sans état d'âme pour mes contradictions. Je dirais même que si mes contradictions renforcent ton plaisir, c'est tant mieux. Parfois je vois bien que tu t'amuses de mon désarroi, de me sentir déstabilisé...Comme j'aime quand tu t'amuses. C'est certainement mon plus grand plaisir. Je t'aime perfide et garce, car je ressens aussi ton amour dans ces moments là, parce que je te sens confiante, ce qui me donne du bonheur... Tout comme j'aime que tu viennes délicatement m'exciter un peu quand je porte les points d'intrigue et que tu me laisses à mes douleurs dès que je commence à prendre du plaisir. Ton sourire me comble de bonheur. Je suis joueur. J'aime jouer avec toi ! Tu es ma partenaire de jeu... Et si l'envie me prend souvent d'adjoindre d'autres partenaires, ce n'est que pour servir nos jeux. C'est pour cela que je tiens tant à ce que nous le fassions en totale complicité (et toi aussi d'ailleurs, même si tu es moins motivée que moi à ouvrir nos jeux).Mon sexe libre, tu m'as demandé de venir en toi. Un vrai bonheur, mais tu ne m'as pas laissé jouir... J'ai dû déposer mon sperme déliatement sur ton sexe, puis tu me l'as fait lécher et te lécher encore pour te conduire vers le plaisir. Apparemment ça t'a plu, puisque nous avons recommencé ce jeu plusieurs fois durant les jours suivants... La variante était que je lèche mon sperme déposé soit sur ton sexe, soit entre tes fesses. Je me souviens d'un après midi, la semaine dernière je crois, où je t'ai embrassée et léchée très longtemps, tu as eu 3 orgasmes très intenses. Ton corps était saisi de spasmes, j'ai même eu peur que tu t'emballes trop et que ça provoque des petites contractions... Puis tu m'as fait venir en toi. En me pinçant les seins très vigoureusement pour rendre mon sexe encore plus dur, tu m'as fait aller et venir très longuement, très profondément, très intensément. J'ai joui en toi, avec une intensité rare. Si je dois ne me souvenir que d'un orgasme dans ma vie, ce pourrait bien être celui-là. Une jolie façon d'inaugurer notre nouvelle chambre à coucher, quelques jours après ce déménagement qui nous a tant fatigués... C'est un orgasme qui m'a anéanti dans le plaisir. Comment as tu fait pour aller chercher tout cela dans mon sexe ? Ça t'a plu... Tu as joui encore une fois, alors que je te couvrais de baisers...J'adore ces longs moments d'amour et de sexe où l'on se perd dans les dédales de ton plaisir. Le mien n'en est que plus intense. Tu as raison, après 8 ans de vie commune et quelques épreuves de la vie, nous sommes des amoureux et des amants plutôt très actifs... Nous sommes aussi devenus des jeunes propriétaires et bientôt des parents. La vie suit son cours. Elle est un poème délicieux dans tes bras. Notre vie est un rêve perpétuel. JE T'AIME. Comme tu l'as dit la toute première nuit que nous avons passée ensemble : "Ce sont nos peaux qui se parlent, c'est magnétique !" Et quand la vie nous en laisse le loisir, nos peaux sont terriblement volubiles. Elles nous racontent des histoires merveilleuses et intenses...Tu le sais, je ne sais pas te regarder sans te désirer. Je ne sais pas te désirer sans te toucher. Je ne sais pas te toucher sans t'embrasser... Je n'ai aucune résistance. La cage a permis de me rappeler à l'ordre et d'apprendre à demander la permission avant de me précipiter sur ton corps tant désiré. C'est un jeu entre nous, un jeu autour du désir.Tu es enceinte. J'ai déjà vu des femmes enceintes, mais jamais je n'aurais pu imaginer combien cette grossesse pouvait te rendre radieuse et sublime. Ton corps change, c'est parfois difficile pour toi, mais pour moi c'est une merveille de tous les instants. De te voir t'habiller ou te laver me rend fou.Ces jours ci, les tracas de la vie ont repris le dessus. Ton travail, le mien. La fatigue et le stress. Les soucis et certaines tristesses autour de nous, chez nos proches... C'est la vie... Nos libidos sont souvent mises à rudes épreuves. Mais tu as encore raison là dessus, en dépit de mes inquiétudes et frustrations : nous nous défendons bien contre certaines duretés de la vie et pour notre amour, tant physique que sexuel. Après tout, je ne sais si ça va avec l'amour ou avec la soumission, mais ton bien- être me procure du plaisir. Et quand nos libidos sont basses, ton bien -être ne passe pas toujours par le sexe et encore moins par le SM. À moi de surmonter certaines frustrations ou inquiétudes. Je n'y arrive pas toujours. Je t'en demande pardon... Apparemment, je ne suis pas très fort dans l'apprentissage de cette patience là. Et lorsque j'ai la tentation de faire un jeu SM de cet apprentissage, tu vois la manipulation arriver. Tu me demandes de la patience avec le SM et moi j'en profite pour en faire un jeu SM ! Impatient.En ce moment, nous recherchons des dominants pour s'occuper de moi. Je sens bien que tu le fais davantage pour me faire plaisir que par excitation véritable pour toi. Nous avançons doucement dans cette recherche, car je ne te sens pas totalement sûre. Comment te rassurer ? Comment partager avec toi ces désirs qui sont les miens ? Je me sens impuissant à te donner des désirs que tu n'as pas... Devons nous rennoncer à cette expérience ? Mais nous avons décidé d'aller de l'avant, donc nous ne renonçons pas, sans trop savoir pour autant comment avancer bien... Je ne suis pas à l'aise quand je sens tes inquiétudes. Je les comprends, mais sans savoir comment te rassurer. D'autant que je n'ai pas envie de satisfaire des fantasmes égoïstes sans être en complicité avec toi.
C'est moi qui suis SM et qui en éprouve fortement le besoin. Toi, tu aimes bien, ça t'excite parfois, mais tu n'en éprouves pas le besoin. J'ai envie d'expériences multiples, toi non. Tu as peur que je me perde dans ces expériences, et moi je rêve de les partager avec toi.Quand nous sommes libres dans nos têtes, soulagés des soucis de la vie, on trouve des voies complices et évidentes entre tes désirs et mes tiens. Quand ce n'est pas le cas, on se cherche sans toujours bien se trouver. Parfois on se dispute. Mais ça, ce n'est pas grave. C'est même sain, car on finit toujours par se comprendre et se retrouver. Ces 8 années nous ont si bien appris à nous parler. Nous savons à présent avec une certitude profondément ancrée, que chacun de nous a envie du bonheur de l'autre et n'a aucune intention négative. Nous avons acquis la conviction d'une confiance réciproque et solide. C'est très précieux, bien plus que tous les fantasmes... Ça nous parle d'avenir ! Parfois, ton indifférence à propos du SM me fait mal. J'exprime ma déception et après je culpabilise de te mettre la pression. Je t'en demande pardon.
Dautres fois, on se retrouve admirablement sur ce terrain. Alors j'en veux plus, et tu me suis. Et puis j'en veux encore plus et là, tu te sens instrumentalisée. Tu as certainement raison de te méfier, je ne sais pas. Peut être que je vois les choses trop simplement, comme ça m'arrange : Ce qui me plaît, c'est d'explorer cette galaxie. C'est une source d'émotion et d'imaginaire que j'aimerais tant découvrir avec toi.
Ce matin, sur un blog, j'ai lu le récit d'une femme qui raconte elle a découvert la domination sur son mari. C'est un très joli propos, très bien écrit, que j'ai trouvé sincère et émouvant. En voici le lien :
http://suprematiefeminine.over-blog.com/article-6370186.htmlMarie, je t'aime. Prends moi dans tes bras. Très fort.
Simon.
Par Marie et Simon
-
Publié dans : amoureux-soumis-a-marie
1
Samedi 24 février
6
24
/02
/Fév
20:26
Les jours passent...
Nos vies professionnelles palpitantes reprennent le dessus. Nous sommes l'un et l'autre très occupés, par des choses passionnantes ! On passe le plus de temps possible ensemble, comme toujours. Mais en général, nous sommes assez épuisés. Et puis, souvent le soir, nous avons un peu de mal à décharger la tension de nos journées de travail si intenses.
C'est un cycle que nous connaissons. Il y a régulièrement des périodes de ce type où nos vies actives imposent leurs droits. Je pense que là, nous en aurons pour quelques semaines.
Bien sûr, dans ces moments là, nos libidos sont plus calmes... Je n'ai que très peu de fantasmes SM et Marie encore moins.
Je dirais, en ce qui me concerne, que quand je n'ai pas ces fantasmes en moi, je trouve ces jeux parfois ridicules. Mais je sais aussi que ça reviendra dès que je serai plus libre dans ma tête et que je rêverai à nouveau de porter la cage.
Pour tout dire, je suis très heureux que le SM n'ait pas lieu 365 jours par an, car ça devient étouffant et ça crée une relation de dépendance (...un peu comme les toxicos).
Nos soirées ne sont pas torrides mais terriblement amoureuses, en ce qu'elles sont très réparatrices.
Nous sommes sur de gros projets professionnels et des projets de vie. Ça aussi c'est très structurant.
Et puis c'est pas tout, nous venons d'acheter une maison et nous sommes dans les travaux. On déménage dans un mois.
Et puis, je garde le meilleur pour la fin : nous attendons un bébé. Un petit garçon qui devrait arriver mi-juillet.
Plus encore d'autres choses qui se passent en ce moment.
Bref, nous vivons, pleinement, intensément, amoureusement une vie commune qui ne cesse de se construire et de s'enrichir, jour après jour, depuis 8 ans. Et chaque nouvelle étape de cette vie renforce la qualité de nos échanges, de notre confiance, de notre tendresse, de notre bienveillance réciproque... Même nos petites disputes liées au stress du quotidien ne font pas long feu.
Le SM n'y trouve pas sa place pour le moment et aucun de nous deux n'en éprouve le besoin...
Mais attention à la bête qui veille... Une petite provocation et ça repart.
Juste une dernière chose. C'est bientôt mon anniversaire et pour cadeau, Marie se propose de me vendre comme esclave soumis à des personnes très dominantes...
Y serai je prêt ? Y sera t elle prêt ? C'est plus facile quand on est déjà dans un jeu SM intense....
On verra bientôt.
Par Marie et Simon
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Publié dans : amoureux-soumis-a-marie
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Samedi 27 janvier
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19:06
Voilà une dizaine de jours que nous avons repris contact avec la réalité...
Ce jeu SM permanent entre nous devenait étouffant, trop proéminent... Désirs en surenchère qui nous rapprochaient et nous éloignaient en même temps.
Marie avait besoin de renouer avec une sexualité plus classique et une relation plus légère. Et moi, j'étais enfermé dans ma cage, donc dans mes pensées. Je ne cache pas que je me suis senti un peu nu sans la cage, que j'ai eu du mal à ne plus pisser assis (d'ailleurs, je continue bien souvent), que ça m'a fait drôle de pouvoir me toucher, que j'ai dû retrouver mes marques dans ma façon d'aborder Marie, etc. Rire...
Ce retour à la réalité nous fait le plus grand bien et restaure le socle de notre amour, de notre désir.
J'en suis très heureux. Je n'ai d'ailleurs que peu de désirs SM en ce moment, mais je sens que ça revient doucement. Pour Marie aussi, ça revient doucement... D'ailleurs, ces périodes de soumission un peu longues laissent toujours des traces plus durables et profondes qui s'impriment dans notre relation : Marie devient plus exigente dans son amour, plus soucieuse de la qualité de l'attention que je lui porte, plus enclin à exprimer de façon directe ses attentes... Bref, plus dominante en général et j'aime cela. Pour ma part, je me sens lus à son écoute, plus tourné vers ses satisfactions. Pas seulement d'un point de vue sexuel, mais de façon générale, dans le quotidien de notre relation. Cela donne beaucoup de beauté à notre amour. Vraiment.
Depuis des années je remarque régulièrement que par moments, le SM se retire totalement de ma personne. Plus aucun désirs en ce sens... Et puis ça revient. Est ce que les autres amateurs de SM ressentent la même chose ? Je n'en sais rien, mais j'aimerais savoir. Est-il possible d'être SM 365 jours par an, sans transformer le lien amoureux en relation de dépendance ? Sans perdre pieds avec la vie courante ? Sans finir par instrumentaliser l'autre en objet de fantasme ?
Je crois que c'est bien si régulièrement le SM se retire de moi. La libido reste intacte, néanmoins. Car le SM devient une sorte de prison mentale qui transforme la vie en rêve, en fantasme, en irréel. Ce n'est plus du sexe, mais un rapport globalement irréel à la vie. Excellent remède contre la dépression et la peur du vide, sourire...
Là, nous renouons avec l'amour, tout simplement. C'est à dire avec ce qui est essentiel dans notre relation. Et pour tout dire, on passe nos moments libres à faire l'amour sans répit !!!
Je dois le dire, baiser tout simplement comme un homme et une femme classiques, sans décor ni accessoire, dans un corps à corps amoureux, pour le seul ravissement des sens et des émotions... Et bien, baiser ainsi, c'est BON !!! Je vous fais grâce des détails...
Mais bientôt, j'écrirais de nouvelles choses ici. Des fanstasmes, des récits ou le retour du journal d'un amoureux soumis.
Par Simon
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Publié dans : amoureux-soumis-a-marie
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Lundi 8 janvier
1
08
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/Jan
19:53
J'aime Marie depuis 8 ans.
Je suis plutôt soumis et Elle plutôt dominante...
Nous jouions avec cela depuis le début, surtout dans notre vie sexuelle,
mais de façon courte et ponctuelle.
Depuis cet été,
Marie a accepté d'installer
un rapport de domination plus intense et régulier dans notre relation.
Ce blog sera le récit d'un amoureux soumis, totalement dévoué aux plaisirs de sa Maîtresse.
À suivre... au jour le jour.
Par Simon
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Publié dans : amoureux-soumis-a-marie
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