Vendredi 13 avril 5 13 /04 /Avr 16:46
Marie mon Amour,

Le 31 mars tu as cassé le cadenas. Depuis mon sexe demeure en liberté, bien que sous contrôle. Je me sens un peu nu et vulnérable sans la cage mais aussi soulagé de ne plus être mordu si durement par les points d'intrigues. Je n'en ai pas perdu pour autant l'habitude de pisser assis la plupart du temps. En ta présence en tous cas, j'ai fini par me sentir ridicule et inapproprié quand je pisse debout. Étrange, comme les habitudes se prennent. Vous avez dit dressage ?

Comme toujours quand tu me libères, je me sens à la fois soulagé de toucher mon sexe et déçu de ne pas avoir été encagé plus longuement. Ce sont de vraies contradictions de soumis, avec lesquelles je me débats tout seul. Après tout, ce n'est pas ton problème, mais à moi d'en faire mon affaire. Ta préoccupation étant seulement de savoir comment tu me préfères, avec ou sans cage, sans état d'âme pour mes contradictions. Je dirais même que si mes contradictions renforcent ton plaisir, c'est tant mieux. Parfois je vois bien que tu t'amuses de mon désarroi, de me sentir déstabilisé...

Comme j'aime quand tu t'amuses. C'est certainement mon plus grand plaisir. Je t'aime perfide et garce, car je ressens aussi ton amour dans ces moments là, parce que je te sens confiante, ce qui me donne du bonheur... Tout comme j'aime que tu viennes délicatement m'exciter un peu quand je porte les points d'intrigue et que tu me laisses à mes douleurs dès que je commence à prendre du plaisir. Ton sourire me comble de bonheur. Je suis joueur. J'aime jouer avec toi ! Tu es ma partenaire de jeu... Et si l'envie me prend souvent d'adjoindre d'autres partenaires, ce n'est que pour servir nos jeux. C'est pour cela que je tiens tant à ce que nous le fassions en totale complicité (et toi aussi d'ailleurs, même si tu es moins motivée que moi à ouvrir nos jeux).

Mon sexe libre, tu m'as demandé de venir en toi. Un vrai bonheur, mais tu ne m'as pas laissé jouir... J'ai dû déposer mon sperme déliatement sur ton sexe, puis tu me l'as fait lécher et te lécher encore pour te conduire vers le plaisir. Apparemment ça t'a plu, puisque nous avons recommencé ce jeu plusieurs fois durant les jours suivants... La variante était que je lèche mon sperme déposé soit sur ton sexe, soit  entre tes fesses. Je me souviens d'un après midi, la semaine dernière je crois, où je t'ai embrassée et léchée très longtemps, tu as eu 3 orgasmes très intenses. Ton corps était saisi de spasmes, j'ai même eu peur que tu t'emballes trop et que ça provoque des petites contractions... Puis tu m'as fait venir en toi. En me pinçant les seins très vigoureusement pour rendre mon sexe encore plus dur, tu m'as fait aller et venir très longuement, très profondément, très intensément. J'ai joui en toi, avec une intensité rare. Si je dois ne me souvenir que d'un orgasme dans ma vie, ce pourrait bien être celui-là. Une jolie façon d'inaugurer notre nouvelle chambre à coucher, quelques jours après ce déménagement qui nous a tant fatigués... C'est un orgasme qui m'a anéanti dans le plaisir. Comment as tu fait pour aller chercher tout cela dans mon sexe ? Ça t'a plu... Tu as joui encore une fois, alors que je te couvrais de baisers...
J'adore ces longs moments d'amour et de sexe où l'on se perd dans les dédales de ton plaisir. Le mien n'en est que plus intense. Tu as raison, après 8 ans de vie commune et quelques épreuves de la vie, nous sommes des amoureux et des amants plutôt très actifs... Nous sommes aussi devenus des jeunes propriétaires et bientôt des parents. La vie suit son cours. Elle est un poème délicieux dans tes bras. Notre vie est un rêve perpétuel. JE T'AIME. Comme tu l'as dit la toute première nuit que nous avons passée ensemble : "Ce sont nos peaux qui se parlent, c'est magnétique !" Et quand la vie nous en laisse le loisir, nos peaux sont terriblement volubiles. Elles nous racontent des histoires merveilleuses et intenses...

Tu le sais, je ne sais pas te regarder sans te désirer. Je ne sais pas te désirer sans te toucher. Je ne sais pas te toucher sans t'embrasser... Je n'ai aucune résistance. La cage a permis de me rappeler à l'ordre et d'apprendre à demander la permission avant de me précipiter sur ton corps tant désiré. C'est un jeu entre nous, un jeu autour du désir.

Tu es enceinte. J'ai déjà vu des femmes enceintes, mais jamais je n'aurais pu imaginer combien cette grossesse pouvait te rendre radieuse et sublime. Ton corps change, c'est parfois difficile pour toi, mais pour moi c'est une merveille de tous les instants. De te voir t'habiller ou te laver me rend fou.

Ces jours ci, les tracas de la vie ont repris le dessus. Ton travail, le mien. La fatigue et le stress. Les soucis et certaines tristesses autour de nous, chez nos proches... C'est la vie... Nos libidos sont souvent mises à rudes épreuves. Mais tu as encore raison là dessus, en dépit de mes inquiétudes et frustrations : nous nous défendons bien contre certaines duretés de la vie et pour notre amour, tant physique que sexuel. Après tout, je ne sais si ça va avec l'amour ou avec la soumission, mais ton bien- être me procure du plaisir. Et quand nos libidos sont basses, ton bien -être ne passe pas toujours par le sexe et encore moins par le SM. À moi de surmonter certaines frustrations ou inquiétudes. Je n'y arrive pas toujours. Je t'en demande pardon... Apparemment, je ne suis pas très fort dans l'apprentissage de cette patience là. Et lorsque j'ai la tentation de faire un jeu SM de cet apprentissage, tu vois la manipulation arriver. Tu me demandes de la patience avec le SM et moi j'en profite pour en faire un jeu SM ! Impatient.


En ce moment, nous recherchons des dominants pour s'occuper de moi. Je sens bien que tu le fais davantage pour me faire plaisir que par excitation véritable pour toi. Nous avançons doucement dans cette recherche, car je ne te sens pas totalement sûre. Comment te rassurer ? Comment partager avec toi ces désirs qui sont les miens ? Je me sens  impuissant à te donner des désirs que tu n'as pas... Devons nous rennoncer à cette expérience ? Mais nous avons décidé d'aller de l'avant, donc nous ne renonçons pas, sans trop savoir pour autant comment avancer bien... Je ne suis pas  à l'aise quand je sens tes inquiétudes. Je les comprends, mais sans savoir comment te rassurer. D'autant que je n'ai pas envie de satisfaire des fantasmes égoïstes sans être en complicité avec toi.

C'est moi qui suis SM et qui en éprouve fortement le besoin. Toi, tu aimes bien, ça t'excite parfois, mais tu n'en éprouves pas le besoin. J'ai envie d'expériences multiples, toi non. Tu as peur que je me perde dans ces expériences, et moi je rêve de les partager avec toi.
Quand nous sommes libres dans nos têtes, soulagés des soucis de la vie, on trouve des voies complices et évidentes entre tes désirs et mes tiens. Quand ce n'est pas le cas, on se cherche sans toujours bien se trouver. Parfois on se dispute. Mais ça, ce n'est pas grave. C'est même sain, car on finit toujours par se comprendre et se retrouver. Ces 8 années nous ont si bien appris à nous parler. Nous savons à présent avec une certitude profondément ancrée, que chacun de nous a envie du bonheur de l'autre et n'a aucune intention négative. Nous avons acquis la conviction d'une confiance réciproque et solide. C'est très précieux, bien plus que tous les fantasmes... Ça nous parle d'avenir !

Parfois, ton indifférence à propos du SM me fait mal. J'exprime ma déception et après je culpabilise de te mettre la pression. Je t'en demande pardon.
Dautres fois, on se retrouve admirablement sur ce terrain. Alors j'en veux plus, et tu me suis. Et puis j'en veux encore plus et là, tu te sens instrumentalisée. Tu as certainement raison de te méfier, je ne sais pas. Peut être que je vois les choses trop simplement, comme ça m'arrange : Ce qui me plaît, c'est d'explorer cette galaxie. C'est une source d'émotion et d'imaginaire que j'aimerais tant découvrir avec toi.

Ce matin, sur un blog, j'ai lu le récit d'une femme qui raconte elle a découvert la domination sur son mari. C'est un très joli propos, très bien écrit, que j'ai trouvé sincère et émouvant. En voici le lien :
 http://suprematiefeminine.over-blog.com/article-6370186.html



Marie, je t'aime. Prends moi dans tes bras. Très fort.

Simon.
Par Marie et Simon - Publié dans : amoureux-soumis-a-marie
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