Mardi 22 mai 2 22 /05 /Mai 22:15
Quelque chose a changé...
Je ne vis plus en permanence obsédé par le port de la cage. Je l'oublie la plupart du temps, bien qu'elle soit assez serrée et  les piquants mordants (sauf que je vais pisser)...

Elle ne redevient vraiment présente que dans les moments d'intimité, d'érotisme et de tendresse caline. À ces moments là, elle se pose comme un tatoutage intime très érotique, qui imprègnent le corps autant que l'esprit. Une dose d'adrénaline sexuelle. Un état définitif et provisoire à la fois s'installe entre Marie et moi. Un jeu d'abandon réciproque, où l'on se cherche et se trouve de façon toujours inattendue.
Mais le reste du temps, je ne suis que peu demandeur et moins harceleur. Je parviens mieux à me laisser entraîner par le propre rythme de mon Amoureuse et par le mouvement de ses désirs. Je n'attends rien. Je vis ma vie tout simplement et quand Marie me touche, je me souviens que dans notre intimité, je porte la cage et Elle, les clés. Les choses se passent naturellement, à leurs justes places.

...Enfin, c'est ce que je cherche à réaliser durablement. C'est ce qui se passe en ce moment. La cage et Sa domination nous érotisent dans un amour très apaisé et apaisant. Confiant et naturel.


Bon, il est vrai que Marie m'a demandé de me branler ce dimanche, de façon très dominante au demeurant. Et que dans 3 semaines, je ne sais pas dans quel état je serai.

Marie a clés. Elle choisit le moment de ma libération éphémère, provisoire ou durable, selon Ses envies et la façon qu'Elle choisit de nous pousser le jeu érotique.
Par Marie - Publié dans : Journal d'un soumis
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Lundi 21 mai 1 21 /05 /Mai 19:35
C'est quoi l'essentiel ?
Réaliser tous mes fantasmes ou me consacrer toujours mieux à la seule et unique satisfaction de mon Amoureuse ?

À nouveau, la réponse est dans la question. C'est la satisfaction de Marie qui me comble le plus, en tous points de vue. Cela relève de ses fantasmes et non des miens. À Elle seule de déterminer comment mes fantasmes peuvent rencontrer (ou pas) les Siens.

J'ai un fantasme qui prend le dessus sur tous les autres : me soumettre à Marie et m'épanouir dans cette appartenance sexuelle. Ce n'est pas un fantasme, mais une réalité au demeurant, car Marie est bien réelle, la cage aussi.
En définitive, c'est un fantasme très simple à réaliser, car la seule expression du sentiment amoureux fait naître mon plaisir à travers le plaisir de la femme que j'aime. La cage se pose avant tout comme un tatouage intime qui entretient mon état d'abandon, ainsi que le bonheur de sentir cet état comblé. C'est un tatouage actif, qui impose ses propres contraintes tout en participant au plaisir de mon Amoureuse.

Que signifierait la réalisation de mes fantasmes avec d'autres partenaires dominant(e)s, si ce n'était pour le plaisir de Marie ? C'est en devenant le sien, que mon plaisir devient le mien. Mon amour est Elle. Et c'est ainsi que s'épanouit ma sexualité.

Ce que je cherche depuis toujours, je l'ai déjà dans ma vie, depuis 8 ans, sans en prendre toute la mesure. Mes fantasmes, Marie les connaît mieux que je ne connais les siens. Si Elle veut jouer avec moi pour son plaisir, Elle peut le faire comme Elle l'entend, quand Elle l'entend. Elle a les clés de mon être.

Ce qu'Elle me donne est immense. Elle me le donne déjà depuis 8 ans, par son amour et en portant les clés de mon être.

Certaines frustrations peuvent générer du plaisir, d'autres de la déception. Mais je ne peux que me tourner vers moi-même et en moi-même, pour me construire en cela, quelque part comblé entre plaisir et déception. C'est la voie de mon désir d'abandon. Et ce désir, c'est pour Marie que je l'éprouve.

J'ai su dès le premier jour, il y a 8 ans, qu'une femme comme Marie ne pouvait être aimée que profondément. Non pas admirée, idôlatrée ou vénérée, mais aimée profondément. Elle est une femme intense C'est ce que j'aime. Et voilà pourquoi tous mes désirs convergent vers Elle depuis ce jour.
Par Marie et Simon - Publié dans : Réflexions
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Dimanche 20 mai 7 20 /05 /Mai 12:42
Marie  mon Amour,

Voilà une semaine que tu as repris le contrôle de mon sexe et de mes jouissances... Je ne peux plus me toucher sans ta permission et depuis 4 jours je suis dans la cage, avec quelques sorties pour Ton plaisir...
J'essaie d'apprendre Ta conception de la cage et ce que je comprends me plaît. Comme quoi, on finit par apprendre... Le SM est soft, mais si permanent qu'il en devient intense. Je ne reçois ni punition, ni humiliation, mais tu as pris tous pouvoir sur mon sexe.
Nous menons une vie continue, douce et normale, si ce n'est que je suis en cage. Cette cage n'a aucune incidence sur notre quotidien (tel que j'ai pu le fantasmer). Je dirais même qu'on l'oublie la cage plupart du temps, ce qui rend les choses moins pesantes. J'essaie de renoncer à toutes attentes et demandes, pour mieux me consacrer à l'amour de Toi, ce qui est un vrai bonheur. Faut dire que Tu es vraiment sublime.

Et je sais que quand l'envie t'en prend, tu sais aller chercher les plaisirs qui te comblent, avec ou sans mon concours.

Je m'incline devant ces choix. Ma sexualité est totalement comblée ainsi. Et je ne trouve que du bonheur en m'inscrivant dans Ton rythme. Merci de m'offrir cela.

Je t'aime.


Par Marie et Simon - Publié dans : Journal d'un soumis
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Samedi 19 mai 6 19 /05 /Mai 11:01
Solidement verrouillé dans ma cage, la frustration génère toujours plus de désirs et de fantasmes. Mes nuits en sont remplies...

Je rêve de subir la domination la plus sauvage de Marie. Des punitions, des ordres rigoureux, de l'humiliation souveraine, des partenaires à nos jeux, de l'utilisation de tous nous jouets SM... Je rêve, je rêve, je rêve, entretenant un désir permanent, totalement orienté vers Marie (et vers la satisfaction de mes fantasmes).

Mais Marie ne rêve pas. Elle est sur terre. Ce n'est pas la domination la plus engagée qui Lui fait envie. Ce qu'Elle apprécie, c'est de savoir mon sexe enfermé, exclusivement réservé à Sa  personne. Ce qu'Elle apprécie, c'est ce pouvoir. Ce qu'Elle apprécie, c'est l'état dans lequel je suis, doux, tendre, dévoué et toujours plus amoureux.

Mes furstrations sont mon affaire, que je dois sublimer. Je dois accepter que c'est moi qui porte la cage, et pas Marie. C'est moi qui ne pense qu'au SM et pas Elle. C'est moi qui suis traversé par les fantasmes avec avidité et pas Elle.

Marie a ce qu'Elle veut, sans en faire davantage. Juste fermer et ouvrir le cadenas. Elle consomme le sexe et les fantasmes à son rythme et non au mien. En portant la clé, Elle donne la cadence du jeu. Dussé-je trouver que le jeu n'est pas aussi poussé que je le désirerais... C'est sur ce point que je dois apprendre à plier si je suis sincère dans mon désir de soumission et devenir toujours moins manipulateur. La règle.

Si Marie domine, Elle ne peut le faire qu'à Sa façon et avant tout pour Sa satisfaction. Quitte même a m'imposer toutes les fluctuations de son désir et même les moments où celui-ci est très simple, voire absent. Seul son désir compte, sans que je n'ai à interférer.

Cette forme de SM ne fait pas les grandes pages des sites SM. Mais c'est la façon de Marie. La seule qui doit compter pour moi. C'est cet apprentissage là que j'ai tant de mal à accepter. C'est néanmoins la base.

Marie... Je t'aime.

Je crois que la cage recommence à faire son "petit effet". Je croise les doigts pour tenir bon. Pour apprendre et m'adapter. Pour m'y soumettre vraiment, sans créer de tensions avec mes frustrations, exigences et autres petites manipulations.
En phase uniquement avec ton désir, pour ton plaisir.
Par Marie et Simon - Publié dans : Fantasmes
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Jeudi 17 mai 4 17 /05 /Mai 18:26
Aujourd'hui, Marie m'a dit que ça l'excitait beaucoup de me mettre en cage... En ce qui me concerne, j'ai toujours une intense poussée d'excitation quand Elle me demande de la mettre. Excitation qui redouble encore au moment où Elle verrouille le cadenas de ses mains magnifiques.


Cette photo ne cesse de m'exciter...


Après quelques semaines de répit, Marie a repris le contrôle de mes orgasmes depuis dimanche. Je ne suis plus autorisé à me toucher sans Sa permission. Apparemment, Elle apprécie car Elle se donne plus souvent du plaisir, soit par Elle-même soit avec mon concours.

Et depuis ce matin, je suis à nouveau dans la cage. Il paraît que je pourrai peut être venir en Elle ce soir, mais je sais aussi qu'Elle aime changer d'avis... Elle est intinctive et ne décide que sur le moment, selon Ses envies de l'instant. En changeant d'avis selon Ses humeurs, Elle n'en impose son pouvoir sur moi que davantage.

Et moi, tout cela, ça m'excite beaucoup.
Et pour tout dire, je prends tellement de plaisir quand je sens qu'Elle prend du plaisir que je pourrais demeurer frustré sans limite. Son plaisir est mon plus beau plaisir. Je n'en connais pas de plus grands.
Elle si belle, si souveraine, si puissante, si "Elle-même" quand Elle jouit....

J'aime aussi Son bonheur, Son bien-être, Ses rires, Ses sourires et Sa tendresse. Mais ça, ce n'est plus du SM, c'est de l'Amour. Toutefois, si ma soumission peut faire son bonheur, alors là, la boucle est bouclée !
Par Simon - Publié dans : Journal d'un soumis
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Mercredi 16 mai 3 16 /05 /Mai 17:22
Par Marie et Simon - Publié dans : amoureux-soumis-a-marie
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Vendredi 11 mai 5 11 /05 /Mai 20:18
Voici un souvenir.
Cela se passe en octobre dernier...

Nous avons le week-end entier pour nous deux. Pas d'enfant, pas de contraites, pas de rendez vous. Bref, un boulevard de plaisirs et d'amour se présente à nous. J'en salive d'avance, Marie aussi, mais un peu moins, comme à Son habitude...

Il faut dire que je suis mis à rude épreuve depuis 2 semaines. Je porte la cage sans interruption et la libido de Marie est très basse. Donc je demeure très "seul" dans ma cage, car Elle ne me domine aucunement et n'attend pas de service sexuel de ma part depuis ces deux dernières semaines. "On va se rattrapper ce week-end, me dit-Elle. Tu vas en baver !" Et je n'en suis que plus excité...


Vendredi soir, Marie souhaite que nous sortions dîner. Je sens bien que sa libido n'est pas encore vraiment en position week-end. Alors nous dînons en amoureux, mais sans allusion SM. Quoique... Il me semble que je n'ai pas pû m'empècher de faire quelques allusions sur la question.
Après le dîner, nous rentrons à pieds, enlassés... Nous nous couchons, mais Marie me fait clairement comprendre que la fête n'est pas pour ce soir. Elle m'impose de m'endormir dans ma cage sans rien attendre... Je m'endors un peu difficilement, en bandant sérieusement.

Samedi matin, au réveil, je me tourne vers Marie et couvre Son corps de baisers, en m'attardant longuement sur ses fesses. Mais lorsque ma langue commence à devenir trop insidieuse, Marie me fait comprendre qu'Elle a davantage envie d'un petit déjeuner que d'une langue dans son intimité. Droit dans ma cage, je me lève et m'exécute. Sourire, c'est toujours plus facile pour moi de faire le petit déjeuner quand je le prends comme un jeu SM.
Ensuite, nous nous douchons. Marie me demande de raser son sexe (tâche qui m'incombe toujours). Je me dis que je pourrai l'embrasser après... Ceci fait, Marie me retire la cage et m'ordonne de raser mon sexe. Tâche d'autant plus aisée qu'il est droit et dur comme de l'acier.

Puis, je rejoins Marie dans notre chambre. Elle vient de se masturber. La fête a commencé sans moi... Je m'apprête à venir contre Elle, mais Marie me fait comprendre que c'est fini pour le moment. Nous nous habillons et  sortons nous ballader. Je suis toujours en attente du grand moment Sm qu'Elle m'a promis. Elle y fait allusion parfois, en me rappelant que ce soir, Elle s'occupera sérieusement de moi et moi d'Elle. Elle comprend ma frustration et fera en sorte que la soirée soit intense. Je suis fou et impatient. Ça m'excite !


Nous rentrons vers 17h00. Je me prépare à en" baver",  lorsque Marie reçoit le coup de téléphone de Sophie, une vieille amie. Sophie est de passage à Paris pour la soirée. Elle est malheureuse, car elle vient de rompre avec son fiancé. J'entends que Marie se propose de la rejoindre et de passer la soirée avec elle pour lui remonter le moral.
En raccrochant, Marie lit la déception dans mes yeux. Notre fête (ou du moins ma "fête") est encore repoussée. J'y vois une fuite. Ça en est une probablement et je me reprends à douter à nouveau des désirs SM de Marie. De son désir, tout simplement.
Elle me regarde fixement et devine d'emblée le fil de mes pensées. Son visage s'illumine d'un coup et je devine la manigance : "Dis moi Simon... Ça te dirait de passer la soirée attaché nu sur le lit pendant que je vais dîner avec ma copine ?"
Bien joué. Je suis fait, Elle gagne. Que puis je répondre d'autre que "oui" sans perdre la face ?
"Moui, ouais ou oui, me redemande-t-elle
- Oui mon Amour.
- Tant mieux, parce que c'est ce que je vais faire si ça te fait plaisir. Ça te plaît ?
- Oui mon Amour, ça me fait plaisir !" Mais au fond de moi, je regrette que Nadine ait téléphoné. Je regrette d'avoir dit oui... J'aurais tant préféré 100 coups de cravache ou tant d'autres choses tous les deux... Mais c'est Marie qui domine et je ne peux qu'accéder favorablement à toutes Ses demandes. Elle n'en a pas souvent, alors quand Elle en a, je m'incline. Je tente de lui suggérer que d'ici là nous pourrions nous retrouver tous les deux dans notre chambre, mais Marie me fait rapidement comprendre que c'est hors de propos.

Vers 20h00 Marie m'annonce que c'est bientôt l'heure de partir. Elle me redemande si je souhaite vraiment être attaché nu pendant 3h00. Je ne peux que répondre par l'affirmative. Quelle humiliation, j'en viens presque à La supllier de m'attacher et de me frustrer alors que quelques heures plus tôt, Elle me faisait des promesses fort appétissantes que ne seront pas réalisées.
J'obéis et me mets nu. Marie prend les chaînes et m'attache en croix, sur notre lit. Ceci fait, Elle joue un peu avec mon sexe qui n'avait pas besoin de grand chose pour être dur. "De quoi te plains tu ? T'as vu comme tu bandes ? T'as l'air très excité... Tu dois aimer. C'est pas ce qui était prévu, mais je vois que ça te plaît, dit Elle avec un sourire très malicieux. Je trouve que l'imprévu, c'est toujours plus excitant !"
Puis Elle vient m'embrasser longuement sur la bouche et dépose près de moi mon téléphone : "Je te téléphonerai de temps en temps si j'y pense. Tu pourras pas décrocher, c'est juste pour te narguer..." Elle sourit puis caresse mon sexe dur. "Mais c'est que ça a l'air de te plaire. Moi ça m'excite franchement. Si tu bandes toujours quand je rentre, je viendrai m'empaller sur cette queue toute dure. Bonne soirée mon amour."

Et me voilà seul, attaché, nu, en croix sur le lit, sans pouvoir bouger. J'en viens rapidement à prier qu'il n'y aura pas d'incendie, ni de cambrioleur. Je guette le téléphone, mais il ne sonne pas et ne sonnera pas. Marie m'a oublié. Elle vit sa vie et moi j'ai tout le temps devant moi pour méditer sur ma condition de soumis et sur la nature de ces étranges fantasmes qui me submergent souvent.
J'en viens à rêver, humiliation plus grande encore, que Marie invite son amie à prendre un dernier verre à la maison.
C'est une amie pas du tout SM... Marie me cache ou  montre, je ne sais.
Mais je sais bien que ça ne se produira pas, car Marie est extrêmement discrète sur sa vie privée et notre vie sexuelle ne concerne pas nos ami(e)s. Nous partageons ces deux convictions.


Au bout d'une heure, un irrésistible envie de pisser me prend. Je n'avais pas pensé à cela avant de me faire attacher. Cette envie tourne à l'obsession très rapidement, surtout que j'avais beaucoup bu avant son départ
Une heure plus tard, cette envie devient un tourment infernal. Je me rends à l'évidence, je ne tiendrai pas une heure de plus et je sais bien que le retour de Marie sera encore long à venir. Toujours pas de coup de fil de sa part pour me narguer. Elle m'a vraiment oublié et vit sa vie pendant que ma vessie exerce une pression de plus en plus en violente. J'essaie de me réfugier dans mes fantasmes...


Vers 22h30, je ne tiens plus et dans un grand gémissement, je me lâche. Je me vide entièrement dans le lit. Ça fait du bien, mais ça dure très longtemps. Soulagé, je me rends compte que je baigne dans une vraie flaque. L'allaise a joué son rôle et n'a rien absorbé (tant mieux pour le matelas)...

Je me sens honteux à attendre le retour de mon Amoureuse. Je ne bande plus. Et j'en viens à reconsidérer mon fontasme du dernier verre avec l'amie de Marie...

Vers 23h30, le téléphone sonne. Le nom de Marie s'affiche sur l'écran. J'en conclue qu'Elle a probablement fini son dîner et s'apprête à rentrer. À moins qu'Elle n'ait d'autres plans... Je ne peux pas me faire d'idée sur la question. Je ne peux que soumettre mes pensées à cette attente incertaine, à la merci de mon Amoureuse.

Elle arrive 20 minutes plus tard, éclate de rire : "J'adore... Ça c'est vraiment humiliant ! Moi qui voulais m'empaller sur ton sexe en rentrant, je crois que ce sera pour une autre fois. Tant pis pour toi, si ça t'as même pas pu te retenir..." Elle me libère en riant. Je vais me doucher, puis je change les draps. Marie continue de rire et m'annonce qu'Elle a trouvé tout cela très excitant et que la prochaine fois qu'Elle ira dîner avec une amie, Elle me fera boire encore plus avant de m'attacher.

Marie m'a répété à plusieurs reprises durant les jours suivants combien cela l'avait excité, mais que la prochaine fois Elle mettrait un sac plastique sous moi pour épargner les draps. Toutefois, nous n'avons plus jamais refait cela depuis et pourtant, ce n'est pas les amies de Marie qui manquent.

J'ai été surpris que ça l'ait excitée à ce point, sans vraiment comprendre pourquoi... Je me demande quelle dominatrice est-Elle (je crois qu'Elle se le demande aussi) ?

L'expression de son plaisir
sur moi ainsi que de sa malice me donne beaucoup de plaisir. Je n'ai jamais eu le fantasme de me retrouver attaché dans le lit pendant plusieurs heures, contraint d'uriner ainsi... Mon plaisir est venu de celui de Marie, quand Elle m'a découvert à son retour, bien que j'ai parfois du mal à comprendre ce qui lui a plû...

Cela me fait penser aux coups de cravache, quand Elle m'en donne, ce qui est assez rare... Je me souviens d'un après midi magnifique où j'embrassais son sexe. À chacun de ses orgasmes, j'avais droit à 100 coups en guise de récompense. Après chaque jouissance, Elle me faisait mettre à 4 pattes, la tête contre Ses pieds et m'administrait ma récompense. Elle a jouit 3 fois... Ces coups de cravaches étaient particulièrement vigoureux et les marques sur mes fesses l'ont prouvé. Et pourtant, la douleur a été rapidement évacuée, pour sombrer dans un plaisir très intense. Un état d'abandon très profond et complet. Je recevais en moi Son plaisir à frapper, par la morsure caressante de la cravache.

D'autres fois, d'autres jours, quand Elle m'a cravaché, je n'ai pas aussi bien sombré dans le plaisir. Cela m'a fait mal avant tout. Mon plaisir était plus cérébral que physique. Je résistais à la douleur pour ne pas perdre la face, ni interrompre le jeu. Mais il manquait quelque chose : le plaisir de Marie à me cravacher. Elle frappait sans ressenti. Les coups étaient moins forts, certes, mais moins caressants, moins progressifs. Elle me punissait pour mon plaisir et non pas pour le sien, ce qui changeait profondément la nature du "contrat domina-soumis" et donc l'esprit de la situation.
Marie est joueuse et joyeuse. Elle aime dominer. Mais Elle n'est absolument pas sadique et ne pourra jamais l'être. Cela va à l'encontre de Sa nature profonde. Et c'est là un de mes paradoxes de soumis, car je ne l'aimerais pas tant si Elle était vraiment sadique. Peut-on dominer vraiment sans sadisme ? Je crois que oui, mais Marie me dit parfois : "Faire mal à quelqu'un ou humilier quelqu'un, c'est contraire mon éthique." sourire. Je respecte et je partage Son éthique, mais quand Elle me fait mal avec plaisir, Elle me fait vraiment beaucoup de bien ! Et d'autant plus de bien, que dans ces moments là, j'ai le bonheur de" la voir si radieuse, majestueuse, souveraine, épanouie... Magnifique !

C'est étrange d'aimer qu'Elle m'en fasse "baver". Ou plutôt d'aimer qu'Elle aime m'en faire "baver". J'en tire aussi la satisfaction d'une certaine capacité virile à endurer pour exalter la beauté de mon Amoureuse. Une fenêtre sur le merveilleux...
C'est à se demander si les soumis ne sont pas masos de la même façon que les sportifs ! Se faire mal, pour se dépasser, tant au niveau physique que cérébral. Je crois que les hommes passent par une forme de masochisme pour affirmer leur virilité. Sourire...
Par Marie et Simon - Publié dans : amoureux-soumis-a-marie
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Mercredi 9 mai 3 09 /05 /Mai 19:28
Marie, mon Amour.

Ton ventre s'arrondit avec merveille. Ton corps s'épanouit et fait mon bonheur. Notre petit gigotte dans sa bulle...
Mais la vie s'acharne sur nous et nous joue de nombreux très mauvais tours. C'est une période comme cela, on tend le dos et on attend que ça passe. Beaucoup de tensions dans nos vies respectives qui créent de la distance... Ou plutôt, une certaine difficulté à s'adonner à la légèreté.
Le SM demeure fort loin pour toi. Mais mes yeux en sont remplis.

Je demeure entre l'avenir et l'éternité. Et dans ce nulle part de mes désirs, je me rends à toi dans mes rêves éveillés. La seule domination qui s'impose à moi est celle que j'ignore encore : autrement dit, la tienne, à ta façon. Fais moi taire et apprends-moi...

Par Simon - Publié dans : amoureux-soumis-a-marie
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Mardi 1 mai 2 01 /05 /Mai 19:05
C'est un temps calme, à l'image de la météo de ce doux printemps, ni trop chaud, ni trop froid. Un temps merveilleux qui nous accueille dans notre nouvelle maison.
Notre vie change. Beaucoup. Avec la maison, le bébé et beaucoup d'autres choses encore... Nous cherchons nos marques, profitant pleinement de ce temps nouveau. Nous prenons notre temps et nous nous laissons tranquilles l'un l'autre. C'est du respect, c'est de la confiance, c'est de l'amour, l'amour de l'autre. Le sexe (à travers le SM principalement) a été l'objet d'une forte tension entre nous, notamment autour de mes manques. Un passage très dur, un de ceux où l'on joue à se "faire mal en se faisant peur".
Puis nous avons retrouvé le calme et l'envie de l'autre. Comme toujours, de la douceur. Nous nous sommes à nouveau re-aimés, bien que nous n'ayons jamais cessé de nous aimer.  Le sexe a repris sa place, tout en amour. Sans SM, bien que nous en parlions librement. Notre amour se régénère de lui-même.  Nous nous regardons vivre mutuellement, nos peaux se parlent, nos corps se touchent, nous  nous embrassons, nous faisons l'amour. Nous retrouvons le socle de ce qui nous lie. L'essentiel.
J'aime faire l'amour ainsi.
Nous savons que le SM demeure une question entre nous, mais nous le laissons tranquille. Après ces temps troubles, nos peaux ont encore beaucoup de choses simples à se dire, des choses qui ne souffrent aucune interférence.
Je me sens bien de faire l'amour ainsi, bien que je conserve mes fantasme. Nous le savons. Je vais parfois sur les sites internet. Trop. Ça m'agace. Perte de temps et d'énergie, peur du vide. D'autant que je n'ai pas envie de faire de SM en ce moment. En tous cas pas vraiment, surtout pas en dehors de nous deux. Cette envie "avec d'autres" est retournée dans la boîte des "fantasmes que je ne veux pas réaliser".
J'ai tant senti que Marie n'en avait pas envie, que j'ai fini par l'intérioriser. Cela me va bien ainsi. C'est une période comme cela. Un entre deux fondamental, au coeur de notre amour. Notre bébé y a toute se place. Nous avions besoin de cela. Lui aussi en quelque sorte. C'est notre vie en devenir, nous l'investissons pleinement. Il nous réunit. Et des questions compliquées comme le SM demeure présentes, mais nous les laissons pas nous persécuter. Nous prenons le temps de réfléchir, chacun en lui. Ça aussi, c'est du respect, de l'amour. Nous le savons. Nous parlerons. Nous trouverons. Nous avons toujours trouvé. Nous le voulons.

Après la crise, Marie m'a reproché de ne pas la laisser dominer totalement et uniquement à sa façon. De la manipuler. De dominer en quelque sorte... Je ne suis pas sûr que Marie soit vraiment domina, mais je suis certain qu'elle déteste plus que tout de se sentir soumise !

Marie s'interroge sur ses désirs véritables de dominer. Les seuls qui devraient compter, en l'occurence. Les siens. Elle s'interroge sur la façon qui lui plaîrait de le faire, mais ne peut trouver ses vraies envies que si je n'interfère pas.
Et moi de prendre peur qu'elle oublie totalement d'y penser si je n'interfère pas du tout. C'est un temps supendu.
Le soir, en m'endormant, il me vient de rêver que Marie trouve. Qu'Elle m'impose Sa domination. Que je La comprenne. Que nous nous trouvions. À Son rythme.

Une affaire de patience. Mais s'agit il d'un rendez vous avec l'avenir ou bien avec l'éternité ?
C'est le genre de question auquel il convient de ne surtout pas répondre. Tout simplement parce qu'on ne peut pas savoir. Des fois, c'est difficile.
Par Marie et Simon - Publié dans : Journal d'un soumis
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Vendredi 13 avril 5 13 /04 /Avr 16:46
Marie mon Amour,

Le 31 mars tu as cassé le cadenas. Depuis mon sexe demeure en liberté, bien que sous contrôle. Je me sens un peu nu et vulnérable sans la cage mais aussi soulagé de ne plus être mordu si durement par les points d'intrigues. Je n'en ai pas perdu pour autant l'habitude de pisser assis la plupart du temps. En ta présence en tous cas, j'ai fini par me sentir ridicule et inapproprié quand je pisse debout. Étrange, comme les habitudes se prennent. Vous avez dit dressage ?

Comme toujours quand tu me libères, je me sens à la fois soulagé de toucher mon sexe et déçu de ne pas avoir été encagé plus longuement. Ce sont de vraies contradictions de soumis, avec lesquelles je me débats tout seul. Après tout, ce n'est pas ton problème, mais à moi d'en faire mon affaire. Ta préoccupation étant seulement de savoir comment tu me préfères, avec ou sans cage, sans état d'âme pour mes contradictions. Je dirais même que si mes contradictions renforcent ton plaisir, c'est tant mieux. Parfois je vois bien que tu t'amuses de mon désarroi, de me sentir déstabilisé...

Comme j'aime quand tu t'amuses. C'est certainement mon plus grand plaisir. Je t'aime perfide et garce, car je ressens aussi ton amour dans ces moments là, parce que je te sens confiante, ce qui me donne du bonheur... Tout comme j'aime que tu viennes délicatement m'exciter un peu quand je porte les points d'intrigue et que tu me laisses à mes douleurs dès que je commence à prendre du plaisir. Ton sourire me comble de bonheur. Je suis joueur. J'aime jouer avec toi ! Tu es ma partenaire de jeu... Et si l'envie me prend souvent d'adjoindre d'autres partenaires, ce n'est que pour servir nos jeux. C'est pour cela que je tiens tant à ce que nous le fassions en totale complicité (et toi aussi d'ailleurs, même si tu es moins motivée que moi à ouvrir nos jeux).

Mon sexe libre, tu m'as demandé de venir en toi. Un vrai bonheur, mais tu ne m'as pas laissé jouir... J'ai dû déposer mon sperme déliatement sur ton sexe, puis tu me l'as fait lécher et te lécher encore pour te conduire vers le plaisir. Apparemment ça t'a plu, puisque nous avons recommencé ce jeu plusieurs fois durant les jours suivants... La variante était que je lèche mon sperme déposé soit sur ton sexe, soit  entre tes fesses. Je me souviens d'un après midi, la semaine dernière je crois, où je t'ai embrassée et léchée très longtemps, tu as eu 3 orgasmes très intenses. Ton corps était saisi de spasmes, j'ai même eu peur que tu t'emballes trop et que ça provoque des petites contractions... Puis tu m'as fait venir en toi. En me pinçant les seins très vigoureusement pour rendre mon sexe encore plus dur, tu m'as fait aller et venir très longuement, très profondément, très intensément. J'ai joui en toi, avec une intensité rare. Si je dois ne me souvenir que d'un orgasme dans ma vie, ce pourrait bien être celui-là. Une jolie façon d'inaugurer notre nouvelle chambre à coucher, quelques jours après ce déménagement qui nous a tant fatigués... C'est un orgasme qui m'a anéanti dans le plaisir. Comment as tu fait pour aller chercher tout cela dans mon sexe ? Ça t'a plu... Tu as joui encore une fois, alors que je te couvrais de baisers...
J'adore ces longs moments d'amour et de sexe où l'on se perd dans les dédales de ton plaisir. Le mien n'en est que plus intense. Tu as raison, après 8 ans de vie commune et quelques épreuves de la vie, nous sommes des amoureux et des amants plutôt très actifs... Nous sommes aussi devenus des jeunes propriétaires et bientôt des parents. La vie suit son cours. Elle est un poème délicieux dans tes bras. Notre vie est un rêve perpétuel. JE T'AIME. Comme tu l'as dit la toute première nuit que nous avons passée ensemble : "Ce sont nos peaux qui se parlent, c'est magnétique !" Et quand la vie nous en laisse le loisir, nos peaux sont terriblement volubiles. Elles nous racontent des histoires merveilleuses et intenses...

Tu le sais, je ne sais pas te regarder sans te désirer. Je ne sais pas te désirer sans te toucher. Je ne sais pas te toucher sans t'embrasser... Je n'ai aucune résistance. La cage a permis de me rappeler à l'ordre et d'apprendre à demander la permission avant de me précipiter sur ton corps tant désiré. C'est un jeu entre nous, un jeu autour du désir.

Tu es enceinte. J'ai déjà vu des femmes enceintes, mais jamais je n'aurais pu imaginer combien cette grossesse pouvait te rendre radieuse et sublime. Ton corps change, c'est parfois difficile pour toi, mais pour moi c'est une merveille de tous les instants. De te voir t'habiller ou te laver me rend fou.

Ces jours ci, les tracas de la vie ont repris le dessus. Ton travail, le mien. La fatigue et le stress. Les soucis et certaines tristesses autour de nous, chez nos proches... C'est la vie... Nos libidos sont souvent mises à rudes épreuves. Mais tu as encore raison là dessus, en dépit de mes inquiétudes et frustrations : nous nous défendons bien contre certaines duretés de la vie et pour notre amour, tant physique que sexuel. Après tout, je ne sais si ça va avec l'amour ou avec la soumission, mais ton bien- être me procure du plaisir. Et quand nos libidos sont basses, ton bien -être ne passe pas toujours par le sexe et encore moins par le SM. À moi de surmonter certaines frustrations ou inquiétudes. Je n'y arrive pas toujours. Je t'en demande pardon... Apparemment, je ne suis pas très fort dans l'apprentissage de cette patience là. Et lorsque j'ai la tentation de faire un jeu SM de cet apprentissage, tu vois la manipulation arriver. Tu me demandes de la patience avec le SM et moi j'en profite pour en faire un jeu SM ! Impatient.


En ce moment, nous recherchons des dominants pour s'occuper de moi. Je sens bien que tu le fais davantage pour me faire plaisir que par excitation véritable pour toi. Nous avançons doucement dans cette recherche, car je ne te sens pas totalement sûre. Comment te rassurer ? Comment partager avec toi ces désirs qui sont les miens ? Je me sens  impuissant à te donner des désirs que tu n'as pas... Devons nous rennoncer à cette expérience ? Mais nous avons décidé d'aller de l'avant, donc nous ne renonçons pas, sans trop savoir pour autant comment avancer bien... Je ne suis pas  à l'aise quand je sens tes inquiétudes. Je les comprends, mais sans savoir comment te rassurer. D'autant que je n'ai pas envie de satisfaire des fantasmes égoïstes sans être en complicité avec toi.

C'est moi qui suis SM et qui en éprouve fortement le besoin. Toi, tu aimes bien, ça t'excite parfois, mais tu n'en éprouves pas le besoin. J'ai envie d'expériences multiples, toi non. Tu as peur que je me perde dans ces expériences, et moi je rêve de les partager avec toi.
Quand nous sommes libres dans nos têtes, soulagés des soucis de la vie, on trouve des voies complices et évidentes entre tes désirs et mes tiens. Quand ce n'est pas le cas, on se cherche sans toujours bien se trouver. Parfois on se dispute. Mais ça, ce n'est pas grave. C'est même sain, car on finit toujours par se comprendre et se retrouver. Ces 8 années nous ont si bien appris à nous parler. Nous savons à présent avec une certitude profondément ancrée, que chacun de nous a envie du bonheur de l'autre et n'a aucune intention négative. Nous avons acquis la conviction d'une confiance réciproque et solide. C'est très précieux, bien plus que tous les fantasmes... Ça nous parle d'avenir !

Parfois, ton indifférence à propos du SM me fait mal. J'exprime ma déception et après je culpabilise de te mettre la pression. Je t'en demande pardon.
Dautres fois, on se retrouve admirablement sur ce terrain. Alors j'en veux plus, et tu me suis. Et puis j'en veux encore plus et là, tu te sens instrumentalisée. Tu as certainement raison de te méfier, je ne sais pas. Peut être que je vois les choses trop simplement, comme ça m'arrange : Ce qui me plaît, c'est d'explorer cette galaxie. C'est une source d'émotion et d'imaginaire que j'aimerais tant découvrir avec toi.

Ce matin, sur un blog, j'ai lu le récit d'une femme qui raconte elle a découvert la domination sur son mari. C'est un très joli propos, très bien écrit, que j'ai trouvé sincère et émouvant. En voici le lien :
 http://suprematiefeminine.over-blog.com/article-6370186.html



Marie, je t'aime. Prends moi dans tes bras. Très fort.

Simon.
Par Marie et Simon - Publié dans : amoureux-soumis-a-marie
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